Comme expliqué à la fin de l’article précédent, nous n’avons pas poursuivi (et fini) notre voyage en Indonésie par la Papouasie mais par les plus traditionnelles Java et Bali pendant 10 jours.

Arriver à Java

La plupart des vols internationaux arrivent à Jakarta. Il est également possible d’atterrir à Yogyakarta. C’est pratique lorsque vous souhaitez visiter les sites religieux de Borubudur et alentours mais nous avions délibérément choisi de faire l’impasse sur ces sites car nous avons vu assez de bouddhas et temples pour toute une vie après notamment le Tibet et le Népal.
Nous avons donc atterri à Surabaya, une des plus grandes villes de l’est de Java, pratique pour nous, qui souhaitions concentrer notre visite de l’île sur les volcans Bromo et Kawah Ijen.

Nous sommes arrivés à 16h à l’aéroport de Surabaya. Il ne semblait pas très loin du centre-ville mais il y a tellement de circulation qui nous mettons 1h30 à rejoindre l’hôtel en taxi (135.000 IDR). Nous ne sommes plus habitués à ça et un peu en choc par rapport à la Papouasie! De plus, le quartier craint un peu mais une fois à l’intérieur de l’hôtel, on se sent tout de suite bien.

J’avais réservé une nuit au Kokoon Hotel qui porte très bien son nom!
Nous avons bien profité de la jolie piscine et du resto hyper sympa dans le hall. Leurs burgers sont à tomber!

Tour organisé pour la visite des volcans

Pour la visite du Bromo et du Kawah Ijen, par manque de temps et vu la complexité logistique de la chose, nous avons opté pour un tour organisé. Nous aurions pu l’organiser nous même (pas de problèmes pour visiter ces sites seuls, suivez la masse!) mais il nous aurait fallu 4 à 5 jours au lieu des 3 jours proposés par l’agence Bromo Tour. De plus, faire ces visites par nous même ne nous aurait pas coûté moins cher (2.400.000 IRD/personne) car j’ai réussi à recruter 2 personnes pour nous accompagner (ce qui permet de diviser les frais).
J’ai tout simplement posté une annonce sur la page Facebook de Voyageurs autour du monde et c’est comme ça que nous avons fait ce tour avec Emilie et Mike.

Après un énorme petit déjeuner, nous avons rencontré notre guide/chauffeur qui va nous emmener visiter les volcans.
Nous avons fait un crochet par Malang pour aller chercher Emilie et Mike puis nous avons pris la route direction le Bromo.

Bromo

Après 2h30 de route, nous arrivons à l’hôtel Yoschi’s en fin de journée et il fait super froid! On est plus habitués à ça nous!
La chambre est vieillotte mais fonctionnelle et le repas basique (et pas trop cher), ça suffira pour le temps qu’on va y passer!

En effet, départ à 4h pour avoir la chance d’observer le lever du soleil sur la caldeira du mont Bromo. Il fait hyper froid et il y a un vent de fou! Mais le spectacle depuis Kingkong Hill (10min de marche) nous fait oublier tout cela et nous en prenons plein les yeux.
Après ça, nous reprenons la voiture pour retraverser la caldeira (on avait même pas remarqué qu’on passait par là en venant puisqu’il faisait nuit noire!).
Nous concluons cette visite par l’ascension du mont Bromo. Pas de panique, tout est aménagé, il y a une petite centaines de marches et si vous ne voulez par marcher jusque là, il est même possible d’y aller à poneys! Les cavaliers vous accostent à toute vitesse dès que votre voiture se gare.
Nous ne sommes vraiment pas habitués à tant d’animation et tant de touristes, c’est dingue comme le reste de l’Indonésie est moins visité!

Dans tous ces touristes, nous avons quand même réussi à rencontrer des amis des parents de Sam qui l’ont reconnu et appelé (il se demandait qui pouvait bien connaitre son nom ou s’il y avait d’autres Sam dans l’assistance!). Quelle chance et quel hasard incroyable! Ça méritait bien un selfie pour rendre jaloux les parents (qui ne savaient pas que nous étions à Java puisque nous étions censés être en Papouasie!).

Etant pressés par leur guide, nous avons brièvement discuté et avons remarqué que nous serons à la même date à Ubud, sur Bali. Le rendez-vous est donc pris, nous nous retrouverons dans quelques jour!

Après toutes ces émotions, nous sommes retournés à l’hôtel pour une bonne douche, un petit-déj’ et reprendre nos affaire pour continuer notre chemin vers le Kawah Ijen.
Nous nous arrêterons à Bondowoso, à l‘hôtel Palm, pour se reposer l’après-midi et y passer une (encore plus!) courte nuit.
Du coup, petit repas sur le pouce à 17h pour aller se coucher à 20h avec les poules.

Kawah Ijen

Départ à minuit 30 (non, vous ne rêvez pas et certains dirons qu’on est en vacances!) pour 1h30 de route dans la nuit avec notre chauffeur un peu Fanjo pour arriver au pied du Kawah Ijen.
Là, nous rencontrons notre guide qui nous explique comme fixer notre masque (pour les fumée sulfureuses) avant de nous parler de son passé de mineur de soufre. Nous montons tous dans un silence religieux, à la queue leuleu, éclairés de nos frontales, les 1,5km qui nous séparent du cratère (ça monte un peu mais ce n’est pas insurmontable, si vous n’êtes pas capable de monter, 3 mineurs vous tirent jusqu’en haut dans une brouette à soufre, je vous dit pas comme ils avaient l’air con là dedans!).
Arrivés en haut, il est possible de descendre dans le cratère (je pensais que c’était interdit mais tout le monde le fait) pour observer les Blue Fires (fumée de gaz sulfuriques qui s’enflamment au contact de l’oxygène de l’air avant de se condenser en soufre solide).
Par contre, c’est assez casse-gueule et plutôt physique, je vous aurais prévenu, à vos risques et périls donc.

Nous ne savons pas trop quoi penser de cette visite. Nous avons été choqués le flot de touristes! On ne s’était pas imaginé cela surtout en basse saison. Les mineurs parviennent à peine à se faufiler dans cette marée humaine en file indienne.
Mais d’un autre côté, ces mineurs posent devant les objectifs des touristes (dont nous, d’ailleurs) pour quelques milliers de roupies, ce qui permet de leur ramener un peu d’argent. Sachant qu’un mineur est payé 1000 IDR (0,60€)/kg de soufre et qu’un “bon” mineur remonte jusqu’à 120kg de soufre/trajet (les plus courageux font 3 trajets/jour), donc une misère, leur donner un peu d’argent permet peut être de leur alléger leurs paniers ou de diminuer leurs trajets. Après, tant pis pour la rentabilité de la mine, si cela améliore un peu leur quotidien, c’est déjà ça de pris.
Je suis donc un peur perplexe et tiraillée entre ces deux sentiments après cette visite.

Route vers Banyuangi

Après un petit déjeuner light (tartines, beurre et œufs cuits durs ; j’ai d’ailleurs fait cadeau de 2 tranches de pain et de mon œuf à notre guide), nous reprenons la route vers Banyuangi, d’où part le ferry pour Bali.

Sur la route, nous avons traversé d’énormes plantations de café. J’ai alors demandé à notre chauffeur qu’il s’arrête dans un endroit où nous pourrions acheter du café, et pourquoi pas tester le fameux “Kopi Luwak” de Java?
Il nous a donc arrêté dans la propriété du 1911 Cafe & Resto (désolé mais je ne trouve aucun lien sur internet, il se situe sur la route entre le Kawah Ijen et Banyuangi). Le patron nous a fait faire le tour du propriétaire , nous a montré une civette (animal qui mange les grains de cafés qui sont ensuite récupérés dans leurs excréments avant de devenir du café = Kopi Luwak) puis nous avons dégusté du café mais il n’avait pas encore de Kopi Luwak. En effet ce café très convoité est produit en très petites quantités dans sa propriété car les civettes sont libres et non en cage comme dans la majorité des exploitations. Ce café est le plus cher au monde. Après cette pause très intéressante (nous ne sommes pas repartis les mains vides, nous avons acheté 500g de leur délicieux Robusta), nous avons repris la route vers l’embarcadère du ferry.

Arriver à Bali en bateau

Pour aller à Bali à partir de l’est de Java, les plus pressés prendront l’avion de Surabaya jusqu’à Denpasar. Nous avons choisi l’option plus économique (et finalement pas beaucoup moins rapide puisque nous allions à Tulamben), le ferry.

Le ferry relie Banyuangi à Gilimanuk, à la pointe ouest de Bali (à l’opposé de l’agitation touristique). Il effectue la traversée à peu près toutes les 30min du matin au soir. La seule réelle complication est leur système de billetterie car il ne fonctionne qu’avec des cartes indonésiennes. Il faut donc payer en cash aux petites dames à l’entrée qui nos fournissent une carte chargée avec le nombre de trajet souhaité puis, seulement, on peut passer à la machine pour acheter les tickets. Encore une petite arnaque à touristes bien rodée des Indonésien car il faut bien évidemment acheter la carte qu’on utilisera jamais plus…
Le trajet dure une bonne heure MAIS on change de fuseau horaire entre Java et Bali, 1h de décalage en plus! On avait pas capté cette subtilité, on se disait bien qu’à un moment il devrait avoir une heure qui se rajoutait mais on pensait que c’était entre Bali et Lombok.
Concernant le confort du ferry, c’est basique comme d’hab, avec la musique karaoké à fond, comme d’hab…

Bali

Après ce trajet pas hyper agréable, nous voici à notre dernière étape indonésienne : Bali! Notre 1er arrêt est à Tulamben pour plonger sur le mythique US Liberty.
J’avais réservé un hôtel dans un club de plongée avec lequel j’avais réservé un chauffeur pour venir nous chercher à Gilimanuk (750.000 IDR pour le trajet qu’on partage avec Emilie et Mike).
Le trajet est plus long que prévu car nous mettons près de 4h pour rejoindre Tulamben. Sachant qu’on est levés depuis minuit, ça fait un peu long…
On se rend compte tout de suite que Bali est très différente des autres îles avec ses influences bouddhistes/hindous, ça nous rappelle quelque peu le Népal. Le nord est vraiment mignon, on passe notamment par Lovina, une station balnéaire qui a l’air plutôt sympa, avant d’arriver (ENFIN!) à Tulamben à 15h30.

Tulamben

Qu’est ce qu’on est heureux de poser nos sacs à Tulamaben! Le club de plongée Bali Reef Divers y possède un hôtel bien sympa avec petite piscine et des chambre superbes! C’est du grand luxe comparé à tout ce qu’on a eu avant mais surtout pour le prix! La chambre double avec petit déjeuner coûte 350.000 IDR donc à peu près 20€.
On s’est posé dans notre chambre et avons fait un bonne sieste avant d’aller manger au restaurant juste à côté de l’hôtel, le Chops and Hops où on a dévoré un délicieux steak frites (et du coca zéro!).
On s’est couché repus.

Plonger sur le US Liberty à Tulamben

Le lendemain, nous avions RDV pour 2 plongées. Ici, pas besoin de bateau ou de grande organisation, on plonge à partir de la plage. Vu que tout le monde fait pareil (je pense qu’il n’y a exclusivement que des plongeurs à Tulamben), on se sent moins cons!
Au moment où je vais commencer à m’équiper au bord de l’eau, j’entends quelqu’un crier “Justine! Youhou!”. Là je suppose que c’est moi qu’on appelle et je vois dans l’eau, Camille, notre pote de Tumbak et Sorong (sans Sacha, qui est déjà retourné en France), quelle coïncidence! On la retrouvera après la plongée.
Cette plongée, justement, et ben c’était plutôt sympa! On n’avait jamais plongé sur une épave et c’est un sentiment très spécial. De plus, il y avait plein d’espèces de poissons qu’on avait jamais vu avant (comme une sorte d’anémone électrique).
Nous avons ensuite papoté avec Camille et fait nos adieux pendant notre pose plongée avant de repasser par l’hôtel.
Notre 2e plongée était prévue sur le mur de Tulamben, un peu plus loin. On s’équipe encore une fois sur la plage avant de se lancer (par contre, les galets, c’est pas idéal pour entrer dans l’eau…).

Là encore une fois, beaucoup de variété de poissons mais surtout des petites crevettes et crabes qu’on avait jamais vu!
De plus, avec le sable noir, c’est vachement plus simple pour repérer les nudibranches. Le plus dingue, c’est qu’on a encore croisé Camille mais sous l’eau cette fois pour un selfie plongeurs ;).
On aurait pu faire une 3e plongée mais on en restera là car on était toujours fatigués de notre passage éclair à Java.

Nous avons lézardé au bord de la piscine le reste de l’après-midi après avoir été manger au resto juste derrière.
Nous juste ressortis pour re-souper au Chops and Hops avec Emilie et Mike avant de leur faire nos adieux.

Ubud

Journée assez chargée encore une fois. Nous nous sommes réveillés tranquillement et avons pris le petit déj avant de commander un Grab pour aller à Ubud. Mais voilà, petit soucis, aucun Grab ne va à Ubud et il n’y en a pas vraiment beaucoup sur Bali, c’est même interdit dans certains patelins comme Ubud.
Nous demandons donc à la réception de l’hôtel s’il est possible d’avoir un chauffeur de suite car nous avons RDV avec Marc et Sophie à Ubud à midi.
Heureusement, un chauffeur est libre et il arrive dans les 10min (550.000 IDR). Malheureusement, je n’ai pas noté le nom de ce chauffeur car il était vraiment top. Il nous a arrêté à une exploitation de café pour qu’on goûte (enfin!) le fameux Kopi Luwak. Et ben, nous avons été déçus!
Tout le monde l’aime car il n’a aucune amertume (donc ces gens n’aiment pas vraiment le café quoi)! C’est d’ailleurs à ça que sert le passage dans le tube digestif des civettes : enlever l’amertume. Ce qui pour nous ne représente aucun intérêt en fan de micro-café-expressos serrés le plus possible comme chez nos amis italiens. Voilà, on aura goûté au moins!
Ce qui nous a le plus marqué lors de cet arrêt est en fait un immense flying fox pendu à une branche. Je suis passé juste à côté sans le voir, comme d’hab, je ne vois jamais rien. Heureusement que Sam est là pour ça!

Après cette pause caféinée, nous avons continué notre chemin vers le centre d’Ubud. Le constat de ce trajet est : mon dieu, que de voitures, de mobylettes et quelle circulation! En effet, le chauffeur nous explique qu’avant, il y avait des bus qui circulaient mais que depuis que les gens ont les moyens de s’acheter des mobylettes, ils en ont tous et les seuls bus qui roulent sont les cars des voyages organisés pour les touristes. Triste constat. Je comprends mieux pourquoi je ne trouvais aucun moyen de se déplacer à Bali (il existe encore quelques bémos, mais c’est très aléatoires et très peu fréquent).

Le chauffeur nous dépose au coin du palais royal d’Ubud où nous retrouvons Marc et Sophie. Nous avons pris un lunch au restaurant Cafe Lotus, super sympa avec vue sur le temple Saraswati juste derrière.

Marc et Sophie nous ont également rendu un fier service en ramenant une partie de nos souvenirs et l’ordi de Sam (qui avait rendu l’âme à Raja Ampat, news update: finalement il n’avait rien à part un “bug”, selon les gens de la fnac, il voulait juste faire un aller-retour en Belgique, ma sœur nous le ramenera à Sydney, ça va peut-être nous permettre de rattraper les 2 mois de retard sur le blog… (ou pas) ). On les remercie du fond du cœur et on leur fait un gros bisous s’ils nous lisent!

Après cette parenthèse belge fort agréable, nous avons pris un taxi (115.000 IDR) pour rejoindre notre hôtel, le Ubud Indah Inn, un peu en dehors du centre de Ubud (et c’est tant mieux car Ubud est beaucoup trop animé pour nous!).
On contemplera le coucher de soleil sur les rizières avant d’aller manger un bout dans un resto un peu plus loin (le seul d’ailleurs 🙂 ).

Pour profiter de notre journée à Ubud le lendemain, nous alvons loué une mobylette à notre hôte pour 75.000 IDR.
Après un délicieux petit déjeuner (les pancakes sont à tomber), nous avons enfourché notre mobylette.

Musée des masques et marionnettes de Ubud

Nous avons fait le choix de visiter des choses un peu spéciales et donc de ne pas du tout aller voir les sites traditionnels (rizières, balançoire, monkey forest etc.).
C’est comme ça que nous avons atterri au musée des masques et marionnettes de Ubud (qui est gratuit!). Il regroupe une impressionnante collection de masque de cérémonies, de marionnettes et d’éventails utilisé pour le théâtre chinois. Une visite qui change vraiment de ce que nous avons pu voir jusqu’à présent et qui vaut franchement le détour.

Shot de chocolat à Ubud Raw

Nous avons ensuite fait une pause chocolatée au Ubud Raw Chocolate Factory (Sam était clairement en manque de chocolat) pour une dégustation de leurs barre chocolatées maison, leur “shot” de chocolat et un petit chocolat chaud au lait coco. Un vrai délice!

Marché de Ubud

Suite à cette pause, nous avons décidé de finalement aller faire un tour au marché de Ubud car j’aimais vraiment bien les coupe en noix de coco.
C’est là que je suis tombée, encore une fois, amoureuse d’objets de déco! Nous avons quitté le marché sans noix de coco mais avec un collier de coquillages et un Juju Hat (pour moins de 50€)… Heureusement qu’on venait juste de se délester des autres souvenirs!

Lunch au Hippie Fish

Après tout ça, nous nous sommes posés au Hippie Fish où nous avons dégusté un lunch absolument fabuleux (pour nous qui étions en manque de bonne bouffe, on est comblés!). L’endroit était hyper sympa, les prix raisonnables (pour ma carte brunch) et les plats savoureux.

Experience culinaire au Room4dessert

Pour clôturer cette journée bien sympathique, nous avons vécu une expérience culinaire très spéciale au Room4dessert. J’avais entendu parlé de ce restaurant suite à une série sur Netflix (Chef’s Table) qui propose des menus composés uniquement de desserts faits avec des produits frais et locaux. Vu que Sam est fan de desserts, c’était l’endroit parfait pour fêter son anniversaire!

Nous avons d’abord été accueillis en faisant un tour du potager. Le serveur nous explique les produits qu’ils utilisent et la manière dont ils aiment les travailler. C’était une entrée en matière très particulière et très agréable.
Ensuite, nous nous sommes installés directement au comptoir, avec vue sur toutes les préparations, avec un bon petit verre avant de débuter la dégustation. En tout, 7 mises en bouches sont proposées autour d’un ingrédient phare. Elles sont sucrées salées et présentées comme des mini plats. Tout est très travaillé et excellent.

Nous sommes ensuite invités à passer dans la pièce suivante (en passant par la cuisine et le bar) pour nous installer dans le restaurant même.
Un seul et unique menu est proposé, le seul choix à faire est boissons assorties ou non. Sam prend la version alcoolisée et moi celle à l’eau.
S’en suivent 7 desserts sucrés mais frais présentés chacun comme de vrais plats. Une autre particularité est que ce sont des cocktails assortis qui accompagnent les desserts et non du vin (même s’il est possible d’avoir du vin si on le souhaite).

Pour terminer (car ce n’est pas fini!), nous sommes encore une fois invités à changer d’endroit pour nous retrouver à l’extérieur, sur la terrasse, pour 7 bouchées mignardises, cafés et digestifs.

Cette expérience culinaire était vraiment une des choses les plus incroyables que nous ayons fait à Bali. Mais surtout, quel plaisir de retrouver tant de saveurs après ces quelques semaines de nourriture fade.
Tout ça, pour le prix d’un restaurant sympa chez nous.

Détour plongée à Nusa Penida

Avant de nous rendre à Canggu, notre dernier stop en Indonésie, nous avons craqué pour une journée plongée à Nusa Penida, encore un endroit avec des sites de plongée mondialement réputés.
J’avais réservé une journée entière avec la Nico Dives Cool, tenue par Nico, un belge installé à Bali depuis 15ans. Un petit club très pro et très flexible qui acceptaient de venir nous chercher à Ubud et nous ramener à Canggu pour la maudique somme de 300.000 IDR.

Après les essayages et la paperasse nous avons pris le bateau pour Nusa Penida pour 3 plongées : Buyuk, Crystal Bay et Manta Point.
Nous avons vu des choses très sympas, dont un requin wobbegong et un corail cœur, mais pas de Mola Mola à Crystal Bay malheureusement (ni le grand requin blanc qui y était 2 semaines auparavant), dommage, mais c’est la nature, pas un aquarium!

Par contre, nous avons été gâtés par les raies mantas à Manta Point.
Un vrai moment de pur plaisir même si je suis ressortis congelée, malgré mes 2 combis. L’eau faisait 18°C, on devient des fines bouches après les 29°C de Raja Ampat 🙂 .

Canggu

Nous étions contents d’arriver à Canggu après cette journée épuisante. Par contre, plus on se rapproche de Denpasar, plus le trafic augmente, c’est vraiment dingue la circulation!
Canggu est une petite bourgade de surfeurs non loin de Denpasar, et donc de l’aéroport. Le seul but de cet arrêt étant de se poser 3 jours au calme au Annik Guesthouse avant de nous envoler pour l’Australie.

Encore des plaisirs culinaires…

Nous avons surtout profité un max des délicieux restaurants autour de la guesthouse.
Le 1er que nous avons adoré est la Pizza Fabbrica qui propose des pizzas au feu de bois et des autres produits italiens dont de la burrata! J’en croyais pas mes yeux. Je l’ai dévorée comme jamais, on oublie vraiment le plaisir simple des bons produits… Nous y sommes retournés encore une fois juste avant de prendre l’avion et j’ai goûté leur pizza qui était également excellente (par contre, il y a un restaurant de burgers juste à côté qui ne vaut pas vraiment la peine, nous avons été un peu déçus).

Notre 2e QG a été le restaurant Mocca, encore une fois, à deux pas de notre guesthouse. Les brunch, jus, café et gâteaux sont juste à tomber. De plus, la déco de l’endroit est vraiment sympa et le staff adorable. Que demander de plus?

… et un peu de sport!

Bon, on a pas fait que de manger même si ce n’est pas loin de la réalité!
Comme 2e cadeau d’anniversaire, j’avais prévu une leçon de surf avec la Nengah Surf School pour Sam, qui avait toujours rêver d’en faire. Résultat des courses : concluant mais peut mieux faire. Sam a presque réussi à surfer et j’ai réussi au 1er coup (youhou!). Mais bon c’était de la triche car j’en avais déjà fait en Californie il y a 5 ans.
C’était chouette même si le spot est vraiment trop bondé (je me suis fait percuté par une fille qui ne contrôlait plus rien du tout, ça m’a valu un bras noir pendant 2 semaines).

Indonésie, “clap” de fin

Enfin, nous avons profité du dernier coucher de soleil en Indonésie avant de se mettre en route pour l’aéroport.

Mais Sam a tout de même fait un détour par le coiffeur juste avant de prendre le taxi (le vol était à 1.30 du mat’, ça laisse du temps…).

Suite des aventures au prochain épisode en Australie, à Darwin…